Tensions associées au processus de transition identitaire chez le nouveau professeur d'université
Claire Duchesne  1@  , Catherine Déri  2, *@  , Lucie Le Callonnec  3, *@  , Nathalie Gagnon  4, *@  
1 : Université d'Ottawa [Ottawa]
2 : Université d'Ottawa [Ottawa]
3 : Université d'Ottawa [Ottawa] Université Paul Valéry Montpellier 3 [Montpellier]
4 : Université du Québec à Rimouski [Rimouski]
* : Auteur correspondant

Le nouveau professeur d'université est plongé dans un environnement dont il n'a pas exploré tous les aspects au moment de ses études doctorales. La quête de subventions pour ses recherches, la préparation des cours de même que la participation à de nombreux comités universitaires ou de services à la communauté exigent du novice une organisation du temps et du travail qui va souvent au-delà de ce qu'il avait initialement imaginé. Assumer le travail de professeur avec toutes les charges qu'il implique constitue un défi de taille requérant un soutien qui n'est pas toujours disponible ou accessible. Pour le nouveau professeur, l'entrée dans le métier passe aussi par la transition identitaire, c'est-à-dire par le passage d'une identité initiale de départ, celle de doctorant et parfois de professionnel dans un domaine particulier, à une identité d'arrivée, soit celle du professeur avec toutes ses particularités. Dès lors, cette communication fait état des continuités et des ruptures qui ont ponctué la transition identitaire de 24 nouveaux professeurs provenant de quatre universités de l'Est du Canada et dont nous nous avons recueilli les témoignages lors d'entretiens de recherche semi-dirigés.


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