Le projet HILISIT est porté par divers acteurs institutionnels de l'enseignement des sciences dans les universités : CDUS (Conférences des Doyens et Directeurs des Unités de formation et de recherche Scientifiques), PROMOSCIENCES (Association pour la promotion de la Licence Sciences, Technologies, Santé), UNISCIEL (UNIversité des SCIences En Ligne), CIRUISEF (Conférence Internationale des Responsables des Universités et Institutions à dominante Scientifique et technique d'Expression Française), AFNEUS (Association Fédérative Nationale des Etudiant.e.s Universitaires Scientifiques), FNEB (Fédération Nationale des étudiants en Sciences exactes naturelles et techniques).

Divers changements sociétaux poussent les structures académiques à évoluer vers plus de flexibilité, les enseignants à modifier leurs pratiques et les étudiants à changer leurs rapports aux rôles et aux savoirs. Les actions visent à tirer profit des pratiques pédagogiques nouvelles initiées par de nombreux collègues au moment de la crise sanitaire, et soutenir leur développement et leur partage dans la durée. La première action consiste à compléter les ressources partagées existantes afin qu'elles couvrent a minima les deux premières années des licences de sciences. Dans ce but, nous mobilisons plus de 200 acteurs pour développer la modularité et les usages de ces ressources en portant une attention particulière à l'approche par compétences et à l'évaluation formative. Le second défi majeur est l'accueil et la réussite de tous les étudiants. Pour y répondre, des modules spécifiques d'accompagnement à l'autonomie des étudiants sont développés. Le troisième est l'accompagnement et la diffusion des usages à l'ensemble des collègues.

Les formes d'enseignement hybride visées ne se substituent pas à l'enseignement en présentiel mais enrichissent et renforcent les ressources en les diversifiant et en intégrant des dimensions interactives et évaluatives pour aider les étudiants dans leurs apprentissages et favoriser leurs réussites.

Le projet est structuré de façon hiérarchique avec un comité de pilotage, des responsables disciplinaires en binômes, des porteurs de modules et les acteurs des équipes pédagogiques de chaque module. De façon transverse, le projet est décomposé en une série d'actions thématiques (groupes de travail) associées à nos objectifs.

Nos résultats à mi-parcours sont très encourageants et motivent cette contribution sur les politiques et stratégies de l'« agir ensemble ». Les communautés pédagogiques disciplinaires se construisent, des dispositifs hybrides sont livrés, des portails d'accueil et d'information sont ouverts depuis septembre 2021.

Une analyse de notre réussite est proposée mais certainement imparfaite car nous sommes des acteurs de terrain exclusivement. Nous souhaitons qu'elle serve de point de départ pour des collaborations fructueuses.

Notre conclusion est que l'agir ensemble ne se décrète pas, il se construit dans le temps par des besoins communs, des compétences complémentaires, une bonne organisation, le travail de chacun et le respect mutuel.