Echec élevé à l'université marocaine : Constat et solutions.
Noura Ettahir * , Kamal Kettani, Aziz Ettahir  1@  , Mohamed Sbihi@
1 : Materials, Energy and Acoustics Team  (MEAT)
* : Auteur correspondant

Cette contribution vise à mettre en évidence les déterminants de la réussite universitaire en analysant les données d'une enquête menée au sein de trois établissements à accès ouvert de l'Université Mohammed V de Rabat au Maroc. L'échantillon de 1200 étudiants, inscrits pour la première fois au cours de l'année universitaire 2016-2017, fera l'objet d'une enquête quantitative moyennant un questionnaire d'une cinquantaine d'items.

Les analyses statistiques et économétriques du corpus mettent en relief, d'une part, aussi bien les constations couramment émises sur le taux d'échec élevé des étudiants fraichement inscrits en première année que des prérogatives socio-économiques, hormis celle du genre qui n'a pas d'effet puisque les filles réussissent aussi bien que les garçons, voire légèrement mieux. D'autre part, plusieurs raisons sont souvent moins abordées dans la théorie que dans la pratique semblent avoir un impact positif sur la probabilité de réussite, son passé académique, difficultés qu'il rencontre au sein de l'établissement et avec le corps professoral, le choix des filières, etc. Ces différents motifs structurels, personnels et pédagogiques justifient l'importance de « agir ensemble » dans le domaine de l'enseignement supérieur notamment à travers la mise en place du système « Bachlor » associé à un enseignement-apprentissage basé sur les soft skills.


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